Série - Les Oiseaux dans l'art
Whaaa !
Une estampe de Ohara Koson vers 1900.
Une rareté, ce dessin de costume pour la création du monde, "Le Perroquet" 1923 par Léger Fernand.
La première représentation de "La Création du monde" a eu lieu le 25 octobre 1923 au théâtre des Champs-Élysées à Paris - Argument Blaise Cendrars, musique Darius Milhaud, chorégraphie Jan Börlin, décors et costumes Fernand Léger. Pas mal, non ?
Paul Klee, "Paysage aux oiseaux jaunes", 1923.
La Fondation Maeght lui a consacré une importante rétrospective en 1977.
Ahahah ! Cet oiseau-là, il est inouï, non ?
Pablo Picasso, "L’oiseau", 1928.
Du vert, encore du vert, avec André Beaudin, "Les oiseaux blancs" de 1933.
.
Peu d'œuvres exposées de cet artiste de "L'Ecole de Paris", cette toile fait partie des collections du Centre Pompidou, mais est rarement exposée
Un beau bleu pour une balade avec Miró, "Oiseaux et insectes", 1938.
Pour ma série oiseaux, je plonge dans le mythe de Léda et le cygne. Ce coquin de Zeus a pris la forme d'un cygne blanc pour séduire Léda, nuitamment, selon Homère. Léda est la fille de Thestios, roi d'Étolie et son époux est Tyndare, roi de Sparte. De ses amours avec le dieu, Léda conçut deux enfants, Hélène et Pollux, qui naquirent dans un œuf,
Nombreuses sont les œuvres représentant ce mythe.
Salvador Dali, "Léda atomique" Dali en disait : "c'est le tableau de notre vie. Tout est suspendu dans l'espace sans que rien se touche. Même la mer s'élève à distance de la terre." C'est bien sûr sa femme, Gala, qui prête ses traits à Léda.
Quand il peint cette toile, Dali est dans sa période de mysticisme corpusculaire. Fasciné par l’invention de la bombe atomique et par la physique nucléaire, il y voit une nouvelle source de création. Ainsi, la matière ne serait pas une entité unique, mais une multitude de particules reliées entre elles par du vide, ce qui implique une forme d’apesanteur.
Joan Miró, "Personnages et oiseaux devant le soleil", 1946.
Joan Miró, "Femmes et oiseaux au lever du soleil", 1946.
Joan Miró , "Femmes et oiseau dans la nuit", 1947
Karel Appel, "Enfant et oiseaux", 1950.
Série oiseaux avec ce superbe Victor Brauner.
Le plus surréaliste des poètes ou le plus poétique des surréalistes ?
Miró, "Famille d'oiseleurs". Le talent en litho.
Georges Braque, "A tire d’aile", 1956-1961.
Quelle peinture ! Quelle modernité, elle est pour moi intemporelle, tout est déroutant. Le cadrage, avec ce rectangle en bas, à gauche. La matière, avec la peinture qui semble noyer un sable, des graviers. Le sujet, cet oiseau qui ressemble à un avion de chasse piquant une cible.
Quand j'étais toute petite, Monsieur Braque était, pour moi, comme un grand-père, aussi parce que mon Papy, Aimé Maeght, semblait tellement jeune, lui. Braque fut son mentor, il exposa à la Galerie Maeght dès 1945 et jusqu'à sa mort, en 1963.
Georges Braque, "Les Oiseaux Noirs", 1957.
Série Oiseaux, avec ce magnifique "Oiseau zéphyr" de Joan Miró.
Miró, c'est le génie servi par un extraordinaire sens de la technique. Ici, avec cette litho éditée par mon grand-père Aimé Maeght, il sait si bien utiliser les transparences des encres lithographiques pour donner du relief et créer des matières. Une utilisation sobre, peu de couleurs, peu de passages dans la presse, mais fichtre quel résultat détonnant.
Marc Chagall, "L'Oiseau Bleu", 1968.
Franchement, n'est-ce pas magique de peindre comme ça à 90 ans ?
Picasso, "Buste de femme à l'oiseau". 1971
"Paix", 1972 par Alexander Calder qui s'implique depuis la première heure contre la guerre du Vietnam.
Un des plus beaux oiseaux pour ma série !
Miró, "Tête, oiseau", 1974.
Même pas peur !
Incroyablement contemporain.
Parfait pour ma série oiseaux.
Robert Combas, "Oiseau au milieu de fleurs". Je ne peux m’empêcher de penser que si Combas était américain tout le monde crierait au génie.
Une œuvre typique de la figuration libre, Robert Combas, "A la recherche de l’oiseau de feu", 1987.
Ross Bleckner, "Cage", 1987.
L'oiseau n'y est pas prisonnier, heureusement.
Considéré comme l’un des principaux représentants du réalisme cynique chinois, mouvement caractérisé par un idéalisme brisé à la suite des événements des années 1980, Yue Minjun se peint avec cette grande bouche au rire forcé.
Dans cette peinture emblématique, le personnage enroule son corps autour d'un manchot, oiseau incapable de voler. L'oiseau rit-il ou souffre-t-il ?
Yue Minjun, "Penguin", 2000.
Vous reprendrez bien une petite aile, Monsieur Hitchcock !
Photo Halsman.
Picasso Perchoir !
Un perchoir de qualité !
Matisse